Dans certaines cliniques de Karuna-Shechen, l’acupuncture est proposée comme une méthode de soin traditionnelle. Inspirée de la médecine chinoise, cette technique vise à stimuler des points spécifiques du corps à l’aide de fines aiguilles ou de massages pour soulager divers maux.
En Inde, les systèmes de santé valorisent la médecine traditionnelle et les thérapies alternatives, comme l’acupuncture. Cela permet une intégration plus facile de ces pratiques dans un environnement culturel favorable, encourageant leur utilisation en toute sécurité. Dans un contexte où le coût des soins peut être un obstacle, l’acupuncture se positionne comme une option abordable, offrant une solution thérapeutique accessible à un large public.
De la médecine adaptée à tous
Les programmes de santé visent à mettre en place des solutions spécifiques pour sauver des vies, soulager la souffrance et protéger les plus vulnérables. Nos cliniques et centres de santé fonctionnent en continu, offrant quotidiennement des services de diagnostic ainsi que de médecine générale, spécialisée et traditionnelle.
Le Dr Jaya Moitra, médecin-cheffe de la clinique de Jharkhand (Inde), est également certifiée en acupuncture. Depuis 2014, elle intègre cette approche dans les soins offerts aux patients.
Elle a d’ailleurs animé, le 21 mai 2024, une session de sensibilisation visant à la faire découvrir.
Celle-ci a été suivie par 51 participants, parmi lesquels des étudiants et étudiantes en formation professionnelle, du personnel de bureau, du personnel des urgences, des patients et des stagiaires.
Un complément à la médecine conventionnelle
J’ai pu me faire une idée très précise du fonctionnement de la thérapie par acupuncture et de la manière dont elle peut apporter une solution à différents types de problèmes de santé physique et mentale tels que les douleurs articulaires, la dépression, les douleurs menstruelles, les migraines, etc.
Swapna Mistry, coordinatrice d’éducation, Jharkhand
La session de sensibilisation a notamment permis d’expliquer l’intérêt de l’acupuncture dans le traitement de certaines douleurs et d’autres affections, et a suscité l’intérêt des participants.
Le Dr Jaya Moitra a commencé en racontant son voyage en Chine : c’est à cette occasion qu’elle a appris l’acupuncture. Puis, elle a développé sur les bienfaits de cette technique qui, bien que pratiquée depuis plus de 2 000 ans, s’adapte aujourd’hui aux besoins de la médecine contemporaine. Elle peut soulager certains symptômes pour lesquels les traitements conventionnels ne suffisent pas.
Une fois la présentation terminée, un moment d’échanges s’est tenu et les participantes et participants ont pu poser leurs questions.
En ce qui me concerne, je considère que c’est un privilège d’animer de telles sessions, en particulier sur l’acupuncture. Ces rencontres sont l’occasion d’avoir un aperçu de l’esprit et des pensées des personnes qui m’entourent, plus précisément de mes patients, et de comprendre leur point de vue sur ce sujet.
Dr Jaya Moitra
La sensibilisation pour lutter contre la désinformation
La séance de sensibilisation a contribué à dissiper les craintes concernant cette technique traditionnelle, la peur de l’inconnu faisant en effet partie de la nature humaine comme l’explique le Dr Jaya Moitra : “S’il y a quelque chose que je ne comprends pas, je ne peux pas adopter cette méthode sans crainte.”
La sensibilisation a également permis de susciter un intérêt chez les personnes présentes et les a encouragés à considérer l’acupuncture comme une approche complémentaire aux traitements conventionnels, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette dernière reconnaît son efficacité pour certaines affections, tout en soulignant l’importance de l’intégrer à une prise en charge globale et sécurisée, réalisée par des praticiens qualifiés.
La présentation du Dr Jaya Moitra a fourni une vue d’ensemble des avantages de l’acupuncture. Elle a expliqué que l’insertion de fines aiguilles à des endroits spécifiques peut considérablement soulager la douleur et réguler les voies biochimiques de notre corps.
Anindita Kundu, coordinatrice des moyens de subsistance, Jharkhand