En mars 2017, Matthieu Ricard, co-fondateur de Karuna-Shechen, s’est rendu en Inde pour suivre l’évolution de nos projets sur place.
Après le Bihar, où nous agissons depuis 17 ans, il a passé cinq jours au Jharkhand. À travers ses photos, il vous invite à découvrir cet état du nord de l’Inde, ses villages, ses habitants, et les projets que nous y mettons en oeuvre depuis 2014.
Matthieu Ricard : J’ai été très impressionné par l’ampleur prise par les projets entrepris il y a seulement trois ans dans l’état du Jharkhand.
Les populations tribales locales font face à de nombreuses difficultés liées à l’exploitation intensive des ressources minières (uranium, fer, cuivre, charbon), les plus riches du pays. En dépit de leur pauvreté et des constantes pressions exercées par les grandes entreprises, ces populations tribales vivent avec dignité dans les villages impeccablement tenus.
Village de Naga
Paysage du Jharkhand
Villageoise, village de Mindi
Matthieu Ricard : Comme nous le faisons depuis plusieurs années dans le Bihar, nous offrons aux femmes des cours d’alphabétisation et des formations gratuites à des activités génératrices de revenus. Plusieurs de ces femmes que j’ai vues si heureuses d’apprendre à lire et à écrire avaient dépassé la cinquantaine ! Dans le Jharkhand, nous avons ouvert 46 centres d’éducation informelle.
Centre d’éducation informelle, village de Chandal Khiri
Village de Chandal Khiri, Formation Vannerie (panniers en bambou)
Matthieu Ricard : J’ai également constaté que les méthodes d’éducation coopératives et ludiques, que nous avons mises en place dans les classes maternelles d’une vingtaine d’écoles gouvernementales, donnent des résultats étonnants.
Classe de maternelle, village d’Hidkur
Matthieu Ricard : Nous avons débuté nos actions dans le Jharkhand en 2014 avec l’ouverture d’un petit dispensaire médical à Hata. Aujourd’hui, plus de 13,000 personnes bénéficient de nos soins médicaux.
Patiente, Clinique médicale mobile, village de Kuju